Le bonheur à portée de main Tome 2
CHAPITRE 14
ESPAGNE, MADRID
ELVIRA KARINE BACHIR
Il m'a vraiment énervé Devon c'est justement pour quoi je suis motivé pour aller au rendez-vous. Je m'habille d'une robe simple mais moulante rouge avec des talons aiguilles, je me fais un maquillage léger un peu de parfum et c'est parti. Je descends les escaliers doucement pour ne pas tomber, je n'ai plus l'habitude de porter ce genre de chaussures alors quand je les porte il faut vraiment faire attention.
Liya: (me regardant) maman tu vas où ?
Moi: je vais voir quelqu'un je reviens.
Elle: (fronçant les sourcils) hum.
Carmel: (ironiquement) waaa cet homme doit vraiment être important vue comme tu es habillé. Dis tu vas passer la nuit là-bas ?
Moi: (l'ignorant) Rose j'y vais. Je ne vais pas tarder.
Rose: (acquiescant) fais attention à toi.
Moi: (ignorant Devon qui vient de sortir de la cuisine) t'inquiètes pas.
Je marche vers la porte d'entrée en tapant une belle démarche, il y'a un silence de mort derrière moi je sais qu'ils regardent tous mes fesses mais bon ce n'est pas mon problème. Dès que je sort de la maison voici la voiture de Ariel qui est garée, je soupire en affichant un sourire jaune. Je monte dans la voiture après lui avoir fait une bise il monte en souriant et démarre. J'ai le cœur qui bat la chamade, je ne sais pas pourquoi.
Ariel: alors ça va ?
Moi: (mal à l'aise) oui.
Lui: ok je voulais qu'on parte chez moi comme.../
Moi: (méfiante) non mais on partait boire un verre et maintenant pourquoi c'est chez toi qu'on part et même là tu ne m'as pas prévenu.
Lui: (souriant) relaxe Elvira je ne vais pas te manger ok ? On ira où tu voudras.
Moi: ok.
Le trajet se passe en silence je n'ai rien à lui dire. On a rien de commun alors je cause en message avec Carmel à qui je raconte la situation. Il me fait savoir qu'elle le trouve bizarre qu'elle préfère que je rentre à la maison. Je lui dis que tout va bien faudrait pas qu'elle s'inquiète pour ça, surtout pas dans son état. Je ne veux pas que Jorden soit sur ma tête non-plus.
Ariel: nous y sommes.
Je descends après lui en marchant derrière lui bien-sûr, in entre dans le bar il commande à boire en faisant un clin d'œil au barman. Je lui dis que je vais dans les toilettes après ma commission je reviens. Les verres sont là alors on trinque et boit une gorgée avant de commencer à parler. On parlait de tout et de rien il avait l'air pressé il regardait beaucoup sa montre et tout.
Moi: (vidant mon verre) qu'est-ce qui se passe tu pars quelque part ?
Lui: (me regardant) euh...non mais toi ça va ? Tu veux qu'on rentre ?
Moi: non non je me sens bien. Il est encore 21H on peut parler.
Lui: (perdu) euh...ok.
Je souris et continue de parler des choses banales de la vie et tout, j'ai bien vu qu'il s'impatientait pour quelque chose mais j'ai fait comme si je ne voyais rien. Il paie l'addition et on sort de la il voulait qu'on termine la soirée dans une boîte mais j'ai gentiment décliné sa proposition. On est en voiture pour qu'il me dépose chez moi, on est déjà arrivé alors j'enlève mes talons car j'en ai mare depuis toute à l'heure. Arrivés devant la maison il ne s'arrête pas mais dépasse en accélérant.
Moi: (le regardant les sourcils froncés) à quoi tu joues ? Tu as dépassé la maison.
Lui: je ne vais pas te déposer aujourd'hui,on va passer la nuit ensemble tu verras cela va te détendre.
Moi: et moi j'ai dit que j'étais tendu ? Il n'était jamais question de passer la nuit ensemble. Déjà je savais que c'était une mauvaise idée d'accepter ton invitation mais maintenant je comprends tout.
Lui: (filant) de toutes façons tu perdras tes forces tôt ou tard comme cela ça sera plus facile.
Moi: (pouffant) c'est pour quoi tu as demandé au barman de mettre je ne sais quoi dans les verres ? Pour ta gouverne je ne suis pas née d'une dernière pluie alors j'ai déjà prit mes précautions.
Lui: (me regardant) pardon ?
Moi: (mettant du parfum dans ses yeux) je ne serai pas celle qui portera le chapeau de ton meurtre assassin !!
La voiture perd le contrôle et commence à faire des zigzags, je déverrouille les portières mais la voiture part trop vite. Son pied et sur accélérateur alors je la lève et presse celui qui est sur le frein alors là voiture ralentie j'ouvre ma portière et saute. J'ai atterri sur des arbres mais je me suis blessé j'ai pleins d'égratignures mais au moins je suis hors danger. Je vois sa voiture freiner d'un coup il descend en se frottant les yeux, je crois que je suis toujours en danger. Je me cache derrière un grand rochet qui était là
Ariel: (s'approchant du rocher) je sais que tu es là alors montres toi et tout va bien se passer. Je veux juste qu'on parle.
Moi: (touchant ma cheville qui est déplacée)
Lui: oui Linda est morte mais c'était par accident. Oui par accident. Elle voulait me quitter pour ce vaut rien mais....mais elle a oublié qu'elle m'appartient...je...
Je ne l'écoutais plus parler tout ce que je voulais c'est de sortir de cette situation. Je regarde partout mais rien, enfin je ne vois personne, nous somme pas trop éloignés de la ville il y'a juste quelques maisons dans le coin. Cela ressemble à un quartier inhabité ou ces personnes sont absentes. J'ai vraiment peur et ma cheville qui double de volume me m'aide pas non-plus. Quand j'étais dans sa voiture j'ai envoyé un message à Carmel elle a essayé de m'appeler mais j'avais mit le téléphone sous silencieux pour ne pas qu'il se doute de quelque chose.
Comment j'ai su ce qu'il voulait faire ? Bah quand je suis allé dans les toilettes. J'ai été interpellé par Georgio qui m'a fait un résumé de la situation mais qu'il n'avait pas de preuve pour l'enfermer mais lui, il sait que c'est lui. Il m'a donné un tube pour pour boire rapidement, je l'ai fait car je lui fais confiance. Donc il m'a montré par la vidéo de surveillance qu'il a demandé au barman de mettre quelque chose dans ma boisson. C'est au fur et à mesure dans notre discussion que je voyais que Georgio avait complètement raison. Ariel attendait de me droguer pour aller me déposer sur le lieu du crime où il a tué Linda sa petite amie pour me faire porter le chapeau.
C'est Devon qui m'a apprit à m'enfuir d'une voiture en marche, ça c'est avant que tout ça arrive. Il m'a apprit à me défendre mais pas contre lui je.../
Ariel: (m'attrapant par ma perruque) salope ! Tu veux déranger mes plans n'est-ce pas ? (Me giflant) salope !
J'ai vraiment mal au pied alors je ne comprends plus ni vois plus ce qui se passe actuellement mais je sais que je suis au sol. J'entends la sirène de la police et après plus rien.
TROU NOIR
DEVON DERRICK MICHELSON
Je suis devant la bais vitrée de ma maison entrain de regarder la pluie s'abattre sur la pelouse et dans la piscine. Je vide mon verre de whisky qui était pratiquement vide, je dépose le verre sur la table basse qui se trouve près du rideau. Je soupire profondément en prononçant son nom "Karine" cette fille sait se met tout le temps dans les problèmes. Elle est trop naïve et quand on lui parle elle n'en faut qu'à sa tête, si elle m'avait écouté elle serait chez elle à la maison avec les filles. En parlant d'elles elles sont avec Rose et Carmel, je ne suis pas dans la maison qui est en face non j'ai ma propre maison que j'ai prit il n'y a pas longtemps.
John: BOSS.
Moi: (me retournant) qu'est-ce qui se passe ?
Jonh: j'ai tout règlé avec le policier comme vous l'aviez demandé.
Moi: d'accord.... assieds-toi John il faut qu'on parle.
Lui: (exécutant) d'accord.
Je m'assois en face de lui en le regardant des les yeux il en fait de même sans battre des paupières. Je ne sais pas qu'elle est son impression sur moi ou encore ce qu'il pense vraiment de moi.
Moi: je veux que tu me parles en tant qu'une personne que tu as côtoyé pendant des années. Mets le rôle d'être mon bras droit de côté pour parler, tu es libre de dire ce que tu veux mais je veux que tu me parles sincèrement.
John: ok.(se raclant la gorge) je pense que vous êtes quelqu'un de bien qui n'a pas reçu l'amour féminine mais qui sait en donner maladroitement.
Moi: (fronçant les sourcils)
Lui: vous prétendez être un monstre ou c'est ce que vous voulez faire croire mais vous avez une bonté dans l'âme et la volonté d'aider son prochain, et ça je parle du BOSS de maintenant. Je sais que vous avez changé pas que pour Mme Elvira mais aussi vous voulez devenir quelqu'un de meilleur pour vos filles et vous-même.
Moi:
John: depuis votre retour vous n'avez pas encore pris de péché, je sais que vous vous êtes repentis.../
Moi: ça suffit ! J'ai tué Sandro je te signale !
Lui: non je n'ai pas encore terminé. Vous n'avez pas tué Sandro Lucio vous-même et ça tout les deux le savons.
Moi:
Lui: (rempli de colère) il a bien eu ce qu'il mérite et je ne le regrette pas.
Moi: la vengeance n'apporte rien et je l'ai constaté quand j'étais devant les faits.
John: (soupirant) je le sais mais elle ne méritait pas celà !
Moi: hum.
John: (après un silence) je peux vous posez une question indiscrète ?
Moi: (me mettant à l'aise) tu peux même me tutoyer mais je reste le BOSS !
Lui: (riant) ok BOSS. Mais plus sérieusement je voulais savoir si tu aimes vraiment Mme Elvira.
Moi: (me redressant) aimer ? Non c'est trop petit mais je suis plutôt amoureux d'elle.
John: (sur le cul) wouah ! BOSS qui parle d'être amoureux ! C'est.../
....: Bonsoir !
Je tourne la tête pour voir qui c'est. Elvira se tient devant l'encadrement de la porte du petit salon. Elle a levé son pied déplacé qui est bien coincé dans un plâtre. Elle porte mon t-shirt elle a les nattes car sa perruque a volé quand elle est tombé dans les pommes.
John: (se levant) bonsoir Mme content que vous soyez réveillé. Je dois y aller bonne soirée.
Elle lui répond et il s'en va, je ne détourne pas mon regard d'elle en même pas je ne peux pas je suis trop à l'aise. Elle me regarde aussi mais après elle détourne le regard.
Moi: ton pied ça va maintenant ?
Elle: (petite voix) oui.
Moi: (me levant) il y'a à manger dans la salle à manger.
Elle: je n'ai pas faim me.../
Moi: (la coupant) tu as des médicaments à prendre alors il faut que tu manges.
Elle: hum.
Elle voulait sauter sur son un seul pied bien portant pour y aller, je dépose mon téléphone sur la table et m'approche d'elle. Très vite elle connait mon intention et elle veut décliner.
Moi: (la portant) je ne serai pas là à te regarder sautiller sur un seul pied pourtant j'ai des muscles rien que pour aider. Et en passant t'es sexy ce soir.
Elle a l'air surprise et détourne le regard elle essaie de tirer sur le t-shirt mais impossible j'ai déjà vu plus que ça donc qu'elle ne se fatigue pas. Je la dépose à table en posant son pied sur une autre chaise après y avoir posé un coussin.
Elle: (timidement) merci.
Moi: (lui faisant un clin d'œil) tu me remercieras plus tard.
C'est toute déstabilisée qu'elle commence à manger, je vais chercher mon téléphone dans la salle à manger et je reviens lui tenir compagnie. Après son repas il faut qu'on parle elle le sait.